SOUTIEN DES ÉCOLOGISTES À LA MOBILISATION DU 1ER FÉVRIER !
Le gouvernement, par une surenchère de propositions réactionnaires et inefficaces pour l’école (redoublement, groupes de niveaux, uniforme) cherche à masquer le choc que représente pour beaucoup les révélations de Mme Oudéa Castera. Pourtant, son attitude est caractéristique de l’idéologie macronienne : un monde individualiste libéral où les plus aisé·es désertent l’école publique, comme ils désertent l’hôpital au profit de cliniques privées, entretenant un séparatisme à l’opposé d’un projet éducatif émancipateur.
Les réformes promises, notamment au collège, s’adressent finalement elles aussi aux électeurs·trices qui, comme madame la ministre, on fait le choix du séparatisme scolaire, et ne répondent en rien aux besoins de nos enfants, et au profond besoin de réforme de notre système scolaire, l’un des plus injuste d’Europe.
Face à la crise du recrutement, au manque de moyens pour l’école publique, le gouvernement se limite à stopper les réductions de postes, Face aux plus de 3000 enfants contraints de dormir à la rue, le gouvernement et les préfectures ont mis des semaines à réagir, laissant les collectivités, les collectifs et les enseignants assurer la responsabilité qui lui incombe.
Face au manque de formation pratique et technique pour toutes et tous, le gouvernement fait le choix de l’abandon du lycée professionnel via une réforme qui se pare des mots d’excellence pour mieux le libéraliser et le déconstruire.
Enfin, face aux difficultés générales de rémunération des enseignant·es, payés en moyenne 20% de moins que leurs collègues des pays de l’OCDE, le gouvernement ne propose rien sinon la contractualisation individuelle par le PACTE, qui ne répond ni aux besoins des élèves, ni aux attentes des enseignant·.es.
Les Ecologistes, dans les communes, les collectivités et au Parlement, sont engagés au quotidien pour l’école publique et la défense d’un système scolaire juste, qui prenne soin de nos enfants et de leurs enseignant.es.
CE QUE NOUS VOULONS :
- La réduction des effectifs par classe pour tendre vers la moyenne européenne ;
- La mise en place d’une dotation progressive des établissements privés et publics fixant des objectifs de mixité sociale ;
- La fin du gel du point d’indice et le rattrapage salarial des enseignant·es ;
- Un plan pluriannuel de recrutement pour l’ensemble des concours, avec un dispositif de prérecrutement ;
- L’Abrogation de la loi Carle, et l’interdiction des subventions extralégales des collectivités territoriales à l’école privée ;
- Une unité localisée pour l’inclusion scolaire (ULIS) dans chaque établissement et la titularisation de toutes et tous les AESH.